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À une époque où les changements climatiques et technologiques redéfinissent l’habitat et plus largement notre planète à des taux de croissance exponentielle, la biosphère et la technosphère fusionnent dans un monde artificiel allant au-delà du contrôle de l'homme. Préfigurant ses prochains projets curatoriaux, le curateur et critique Toke Lykkeberg va tenter d’explorer l'art au sein d’une biotechnosphere où le travail s’attache plus à diriger que maîtriser le processus créatif. L’art ne se conçoit plus uniquement comme le produit d'un individu, mais comme le travail d'un réseau d'agents humains et non-humains. L’un des exemples sera l'exposition Co-workers - Le réseau comme artiste présenté en 2015-2016, en collaboration avec le collectif DIS au Musée d'Art moderne de la Ville de Paris. Un autre exemple sera le projet à venir, Plant B, en collaboration avec le collectif de curateurs Komplot, où l'art ne sera plus seulement exposé, mais aussi en interaction avec les forces déjà en jeu dans l'environnement urbain de Bruxelles.