Liesbeth Marit
Le travail de Liesbeth Marit recrée la matière fluide de la mémoire. Sans tomber dans un pessimisme ou une sorte de vision mélancolique du passé, elle montre la mémoire comme un être et, puisque la mémoire ne s'écrit pas elle-même, elle développe un langage original. En ce sens, son travail est une recherche de cet absent significatif.
Liesbeth raconte des histoires à travers des images (films, installations, sculptures…) d'objets du quotidien reconnaissables. Te reverrai-je jamais montre, par exemple, un pain qui perd ses dimensions, remplit un espace et devient un endroit pour mee (a) t. Save me est fait d’un verre suspendu dans l’obscurité et éclairé par une projection, tandis que la voix d’un homme raconte sa mémoire brisée. Son dernier projet, Landscape, Lipstick, ouvre une nouvelle direction dans son travail. C'est un cyclus de deux films qui suit l'interaction entre la nature comme réservoir de souvenirs, comme lieu de retour, et la ville comme lieu de flux constant et de mouvements impatients.
Liesbeth Marit (1979) est diplômée de la Hogeschool Sint-Lukas, Beaux-Arts, Bruxelles, et de l'Institut Supérieur des Beaux-Arts (HISK), Anvers.
www.liesbethmarit.be